Quand j'étais petit
Je suis né à Paris le 14 novembre 1840. Quand
j'étais petit, je n'aimais pas travailler. L'école
était une prison pour moi mais j'aimais déjà
peindre. Mes parents étaient pauvres. A quinze ans, je
gagnais ma vie en vendant des caricatures.
Je découvre mon futur
C'est à dix-sept ans que, voyant l'artiste Eugène
Boudin travailler, j'ai compris que j'allais passer ma vie à
peindre. Comme lui, le centre de mon uvre sera de peindre des
paysages, plus particulièrement l'eau et le ciel qui s'y
reflète.
Etre impressionniste
Mes peintures n'ont pas eu beaucoup de succès, de même
que les peintures de Basille, Renoir, Sisley et Pissaro. Nous
sommes tous considérés comme des peintres impressionnistes.
Une de mes peintures, « La grenouillère »,
est considérée par beaucoup comme le berceau de
l'impressionnisme. Une autre de mes peintures a donné le
nom du mouvement : « Impression soleil levant ».
Le caractère de mes peintures
Je n'aime pas la ville. Je préfère être à
la campagne ou au bord de la mer. Toute ma vie, j'ai cherché
à capturer la lumière et à la mettre dans
mes peintures. Avant de faire mes peintures, je faisais des petits
sketchs sur papier, mais les gens me reprochaient de travailler
trop vite. Et cela m'arrivait quand j'avais besoin d'argent.
La deuxième moitié de ma vie
Enfin riche, je peux m'acheter une maison, Giverny, et voyager.
Je vais voir la côte Méditerranéenne, la côte
italienne, Etretat qui est un de mes endroits préférés.
En Hollande je peins les tulipes, en Bretagne je peins la côte
sauvage. C'est là que je découvre une technique
: je peins le même paysage plusieurs fois dans la journée
pour avoir les différentes couleurs des paysages.
Giverny
J'adore ma maison parce que je retrouve ma famille, je peux peindre
les plantes, les fleurs, mon jardin et je peux retrouver le calme.
C'est à Giverny que je vais développer ma méthode
de peintures en série. La série des « meules
» et celle des « peupliers » sont les plus connues.
Tout au long de la journée, je peins sur plusieurs toiles
différentes (dix, quatorze, vingt) pour suivre les différentes
couleurs de l'objet toute la journée. J'adore mes fleurs.
J'en achète de pays très lointains. J'ai construit
mon jardin, j'ai planté fleurs, des plantes, des arbres,
fait construire un pont japonais, apporté de l'eau et planté
de l'herbe. C'est grâce à tout ça que j'ai
pu peindre les « Nymphéas », des peintures
gigantesques que j'ai offertes à la France et qui sont
maintenant exposées aux Tuileries.
Conclusion
J'ai été le plus grand des impressionnistes et l'un
des plus grands peintres de paysages. J'ai peint plus de deux
mille peintures qui cherchent toutes à représenter
la lumière qui change.
Bibliographie:
Claude Monet, par Serge George, Masterworks, Konecky&Konecky, 1994, New York.
Peintures
-> La grenouillère P: 108
-> Peupliers, coucher de soleil P: 272
-> Les Nymphéas P: 317
Fond des pages Web: P: 304 (morceau des Nympheas)
Photo de moi: Le jardin de Monet, par Christina Bjork et Lena Anderson, Casterman P:7
BD: Images Doc No 78 Juin 95 P:32
Peinture: Textes et documents pour la classe (TDC): No 672
du 15 au 31 Mars 1994
-> Impression Soleil Levant P:7